L'ACCORD QUI DÉMONTRE L'UTILISATION CORRECTE DU BUDGET POSEI EST DANS L'AGENDA DE TRAVAIL.

Le commissaire européen à l'agriculture, Dacian Ciolos, déménage aux îles Canaries le lendemain 18 Septembre pour discuter avec les autorités de l'archipel d'éventuelles modifications du programme qui réglemente l'aide de l'Union européenne à l'agriculture et à la production locale dans les régions ultrapériphériques.

Selon des sources communautaires, la visite aura lieu à partir de 18 à la 20 Septembre, bien que les dates soient en attente de confirmation.

Ciolos a clairement indiqué lors d'une réunion avec des journalistes que la Commission “ne remet pas en question” l'existence, maintenance, ni le budget du programme d'options spécifiques pour l'éloignement et l'insularité (POSEI), et a insisté sur la nécessité d'un instrument spécifique pour les régions ultrapériphériques.

“Je souhaite maintenant discuter directement avec les bénéficiaires de la manière de garantir une meilleure utilisation de ce budget, sans remettre en cause l'idée de décentraliser l'instrument”, dit le commissaire, qui a rappelé que le programme accorde “une certaine flexibilité” aux États membres pour leur gestion, Depuis “la situation est très différente entre les îles et il n'est pas possible de tout centraliser à Bruxelles”.

L'objectif, a expliqué le commissaire, est de parvenir à un accord avec les régions ultrapériphériques sur “des objectifs plus clairs”, qui permettent de démontrer la bonne utilisation du budget dont dispose cet instrument et des résultats obtenus.

Selon Ciolos, il faudrait en avoir “indicateurs” pour vérifier les progrès, Depuis “si on ne peut pas le mesurer, dans quelques années ce type d'instrument peut être remis en cause, en relation avec l'utilisation et l'efficacité des deniers publics européens”.

 

“Je pense que pour pouvoir tester la bonne utilisation du budget, nous devons nous entendre sur des objectifs plus clairs que nous avons avec cet instrument pour pouvoir tester les résultats”, le commissaire a clarifié.

“Si nous ne sommes pas en mesure de le faire dans quelques années, ces types d'instruments peuvent être remis en cause quant à l'efficacité dans l'utilisation des deniers publics européens. Pour cette raison, Je souhaite garantir plus de transparence dans l'utilisation de cet argent et aussi plus d'adaptation dans la répartition de cette enveloppe dans certaines mesures tenant compte de ces priorités”, a spécifié Ciolos.

Le commissaire, qu'en plus des îles Canaries visitera également Madère à ces dates, a défendu que nous devons soutenir les RUP “non seulement pour compenser le coût d'importation de certains produits du continent, mais le maximum possible pour produire ces produits localement” et chercher “un bon équilibre” entre “ce support de production dominant” comme dans le cas de la banane, sucre ou lait “et diversification” productif “répondre à certains objectifs socio-économiques pour garder le plus d'agriculteurs actifs possible et assurer un bon développement de ces zones, majoritairement dominé par les zones rurales”.

Ce sont les idées dont nous devons discuter, Ciolos a avancé, qui a souligné l'intérêt des RUP de “être autosuffisant autant que possible sur la base de certains produits agricoles”.

 

Pour cette raison, la CE veut proposer une plus grande transparence dans l'utilisation de l'argent et une meilleure adaptation de la distribution de l'aide, a ajouté Ciolos.

Le commissaire a estimé que les subventions aux régions ultrapériphériques ne devraient pas se limiter à “compenser les frais de transport des produits”, ils devraient aussi aider la production locale, ce qui rend les îles moins dépendantes.

Dans ce contexte,, a indiqué qu'un “bon équilibre”, maintenir le nombre maximum d'agriculteurs actifs et l'avenir de ces zones rurales.

Le commissaire a expliqué que lors de la visite, il rencontrera les autorités locales, avec des représentants des organisations d'agriculteurs et d'éleveurs et avec d'autres personnes impliquées dans la gestion du règlement POSEI.